Thèmes

anniversaire article bande bleu chez création fond histoire homme infos mort nature

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Actualité.... (165)
· Islam en photos (86)
· Témoignage (52)
· Anachid (9)
· Caricature (33)
· Flach vidéo .... (27)
· Général (18)
· Poeme (23)
· L'enfant témoigne!!! (10)
· ATTENTION BOYCOTT (4)

Rechercher
Derniers commentaires

“o elo que desvenda os casos de corrupção da justiça do trabalho escondido a sete chaves pelo google.” a e
Par milton+da+cruz+que, le 11.02.2013

salam alaykoum j'ai consacré un blog dans lequel on peut visiter virtuellement toute l'archéologie islamique
Par architectureislami, le 04.01.2013

la masjide al aqsa,(s17 al israv1), c’est celle al nabawi de médine et jamais celle de jérusalem, désacralisé
Par karim, le 17.12.2012

nul
Par Anonyme, le 22.09.2012

sondages sionistes
Par DJIBRIL+ANNWAR, le 27.07.2012

Voir plus

Articles les plus lus

· La Mosquée Al-Aqsâ qui se trouve à Jérusalem occup
· Irak Occupé: La torture continue
· Cris de Bosnie -
· BOYCOTTONS LES PRODUITS SIONISTES ET AMERICAINS
· Jeune frere musulman

· Le début des larmes
· Nos oublis...
· Le ministère israélien des affaires étrangères a a
· palestine je te cherche
· La résistance palestinienne cible des sites milita
· Je ne compte que sur toi
· Je veux mon papa
· L'ENFANT DES PIERRES
· bébé aveugle
· Ce matin, ton petit frère est mort

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "souffrance" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Blogs et sites préférés


Statistiques

Date de création : 04.03.2006
Dernière mise à jour : 01.12.2012
555 articles


témoignage

Quatre Rabbins expliquent la différence entre le sionisme et la religion Juive

Publié le 28/01/2009 à 12:00 par souffrance
Quatre Rabbins expliquent la différence entre le sionisme et la religion Juive
Quatre Rabbins expliquent la différence entre le sionisme et la religion Juive. Ils avouent, sans détour, sur la base des textes religieux, que la Palestine est bel et bien aux Palestiniens.





http://www.dailymotion.com/relevance/search/dieudonn%25C3%25A9%2Brabin/video/x3mds4_3-rabins-extraordinaire-dieudoner_news

Il suffit juste d'avoir une conscience

Publié le 17/01/2009 à 12:00 par souffrance
Confidences De Décembre 2008 : Je me demande souvent s'ils ont honte ou s'ils ont seulement oublié. Quand ils parlent d'aller en vacances en "israel". Quand ils parlent d'aller aux "kibbouts" comme de faire une oeuvre généreuse et charitable dans leur vie, je me demande vraiment si leur conscience s'interrogera un jour du gouffre qu'ils creusent.




Le sablier qui s'écoule signifie-t-il que l'on doit oublier que la Palestine est colonisée injustement ? Est-ce que les vagues de personnes qui sont incitées à l'immigration en Palestine savent qu'elles volent la terre des palestiniens ? L'argument du temps qui passe est utilisé pour qu'on oublie peu à peu l'idée que la Palestine soit restaurée. Ainsi, la bien-pensance est contrainte de dire que la Palestine ne pourra pas être restaurée étant donné le nombre d'"israéliens" présent.

Mais d'ou viennent-ils ces "israéliens" ? N'ont-ils donc pas un pays d'origine véritable ? Comment tolérer une telle immigration ?

Comment peut-on approuver un tel dessein, celui de "peupler" une terre déjà peuplée et d'en expulser les autochones ? Les gens réfléchissent-ils encore ou est-ce que cela est décidément trop difficile à comprendre ?

On est tous attaché à un endroit. On a tous un sentiment profond d'appartenir à une histoire. On vole le présent et l'histoire des palestiniens.

C'est pourquoi souvent je m'interroge sur vous, qui soutenez sur place ou de loin un état colon. Puissiez-vous vous interroger aussi.

Ne soyons pas naifs, beaucoup d'entreprises soutiennent israel, et contribuent à construire murs et checks point. Ouvrons nos yeux. Un café à "starbu", un snack à "mcd" et pourquoi pas un petit tour à "eurodis" (pour ne pas les citer) : ce sont autant d'argent dont un pourcentage sera automatiquement et systématiquement envoyé pour soutenir israel. Alors, ne vous offusquez pas du principe de ne pas consommer ou acheter ces produits. Il est juste une réponse à celui du soutien financier apporté par de grandes firmes pour soutenir un état colon.

Il ne s'agit pas d'être arabe pour défendre la cause palestinienne. Il suffit juste d'avoir une conscience.

Qui est coupable ? La victime, bien sûr

Publié le 26/05/2006 à 12:00 par nabilla
Qui est coupable ? La victime, bien sûr
publié le lundi 22 mai 2006

Uri Avnery


Ceux qui ont écouté la radio samedi dernier ont entendu une nouvelle étonnante : que Muhammad Abou-Ter et Uri Avnery s’étaient barricadés ensemble dans une habitation privée à a-Ram.
Le seul fait que ces deux-là - le numéro 2 du Hamas et l’Israélien de gauche bien connu - aient été ensemble était déjà assez choquant. Mais le fait qu’ils aient investi la maison d’une famille palestinienne innocente et s’y soient barricadés, comme des criminels fuyant la police, était encore plus ahurissant.

Cette fausse information ne mériterait peut-être pas d’être mentionnée, si elle n’était typique de la façon dont les médias non seulement ont couvert cette manifestation particulière mais couvrent toutes les manifestations communes des militants de la paix israéliens et palestiniens. Plus encore, elle met en lumière la relation étroite qui existe entre les médias israéliens et le régime d’occupation. Sans cette relation, l’occupation n’aurait sans doute pas pu se poursuivre pendant 39 ans comme c’est le cas.

Il vaut donc la peine d’analyser les événements en détail.

TOUT D’ABORD, le contexte. A-Ram (c’est ainsi qu’on prononce le nom bien que sa forme écrite soit al-Ram) était un petit village au nord de Jérusalem sur la route de Ramallah. Depuis l’« unification » de Jérusalem en 1967, le village s’est beaucoup développé. La raison : alors que la population palestinienne double tous les 18 ans environ, il est quasi impossible d’obtenir un permis de construire à Jérusalem-Est. Faute d’alternative, beaucoup de Jérusalémites de l’Est arabes construisent des maisons pour leur famille qui s’accroît dans les villages environnants. A-Ram est en fait devenu une ville, mais la plupart de ses 50.000 habitants ont des cartes d’identité de Jérusalem (c’est-à-dire israéliennes) et leur vie dépend de Jérusalem. Leur travail, les services de santé et les universités s’y trouvent. Cependant, officiellement, la ville fait partie des territoires occupés.

Quand il a été décidé de construire le mur de séparation autour de Jérusalem, l’idée était de couper a-Ram de la ville. Le pire est que le Mur passe en plein milieu de la rue principale - si bien qu’il ne sépare pas les Palestiniens des Israéliens, mais surtout les Palestiniens des Palestiniens.

Pour se faire une idée, c’est comme si un mur avait été construit au milieu de Broadway, depuis la 42e rue jusqu’à Harlem. Ou au milieu des Champs-Elysées, de la Place de la Concorde à l’Arc de Triomphe. Ou à Berlin, dans le milieu de Kurfuerstendamm, depuis l’Eglise du Souvenir jusqu’à Messegelaende. Les deux parties de la ville et de ses environs seraient séparées par un mur haut de 9 mètres.

Alors que le Mur n’en était encore qu’à l’état de projet, les habitants ont organisé un certain nombre de manifestations non violentes. Les militants pacifistes israéliens y ont été invités et y sont venus. Mais pendant ce temps, le mur monstrueux est devenu réalité. Il coupe les détenteurs de cartes d’identité israéliennes de la ville où se trouvent leurs affaires et leur lieu de travail. Il coupe les élèves de leurs écoles, qui ne sont qu’à 100 mètres de l’autre côté du Mur. Sans parler des étudiants qui sont séparés de leurs universités ; les malades séparés de leurs hôpitaux ; même les morts séparés de leurs cimetières.

Maintenant le Mur est presque achevé. Il est encore en discussion à la Cour suprême, mais l’expérience montre que c’est sans espoir. On peut encore atteindre la ville en passant par un barrage de l’armée, mais même cette trouée est sur le point d’être colmatée : le Mur obturera ce point de passage également. Par ailleurs, à certains endroits, il y a encore une haute clôture au lieu de la structure en dur, en attendant la conclusion des procès devant la Cour.

Pour protester, un grand événement israélo-palestinien a été programmé. Ce devait être une marche dans la rue principale, le long du Mur (du côté palestinien, bien sûr) partant du centre de la ville jusqu’à une tribune improvisée où des discours seraient prononcés.

Trois réunions préparatoires ont arrêté les détails de la manifestation. Pour souligner le caractère non violent de l’événement, il a été décidé que les élèves séparés de leurs écoles marcheraient en tête dans leurs uniformes d’écoliers, leur cartables sur le dos, accompagnés de leurs professeurs. Un parcours de repli avait aussi été prévu pour le cas où il y aurait un danger de confrontation avec l’armée.

QUAND NOUS - environ 300 militants israéliens de plusieurs mouvements pacifistes - approchions d’a-Ram, nous avons été informés que d’importantes forces attendaient au barrage pour bloquer notre passage. Les contournant, nous avons atteint le Mur du côté « israélien ». A cet endroit il y a une haute clôture au lieu de la structure en dur. Nous l’avons franchie et de nombreux manifestants ont réussi à passer du côté « palestinien » jusqu’à a-Ram, avant que l’armée, surprise par notre tactique, ait réussi à envoyer des renforts.

Pendant ce temps, de son côté, la manifestation palestinienne avait déjà commencé exactement comme prévu : à sa tête, un groupe de scouts joueurs de tambour avec leurs drapeaux, puis les enfants des petites classes devant les autres écoliers par ordre d’âge, ensuite la manifestation principale, avec posters et drapeaux, conduite par un groupe de dirigeants de tous les partis palestiniens. Les militants israéliens se mêlaient aux Palestiniens pour montrer leur solidarité et j’ai été invité à rejoindre le groupe de tête.

C’est ainsi que je me suis trouvé marchant entre Abou-Ter, le dirigeant du Hamas devenu célèbre en Israël - et pas seulement à cause de sa flamboyante barbe rousse - et le ministre palestinien des Affaires de Jérusalem, Abou Arafeh, également membre du Hamas. Près d’eux se trouvaient les dirigeants du Fatah, du Front populaire, du Front démocratique et du Parti du peuple (ex communiste). Nous marchions bras dessus bras dessous, et il semblait que la manifestation se déroulerait pacifiquement. C’est alors que, soudain, nous avons vu que la route devant nous était bloquée par un contingent important de soldats et de policiers qui nous attendaient - des rangées de soldats lourdement armés de la tête au pied, précédés de la police montée et suivis des Humvees de l’armée (nouvelle sorte de jeeps utilisées par l’armée pour les actions - ndt).

La préoccupation première était la sécurité des enfants. Leurs enseignants les ont conduits dans une rue adjacente, et nous avons continué à marcher lentement en direction de la tribune. Rien ne pouvait être moins menaçant que la vue de cette rangée de notables marchant bras dessus bras dessous.

SUR CE qui s’est alors passé, je peux témoigner comme témoin oculaire et je suis prêt à être soumis à n’importe quel détecteur de mensonges.

Alors que nous étions à environ 50 mètres de la concentration de soldats et de chevaux dans la rue principale de a-Ram, une voix provenant d’un mégaphone a annoncé que le lieu avait été déclaré « zone militaire fermée » et que notre manifestation était illégale. Alors que nous étions debout face aux soldats, une énorme salve de gaz lacrymogènes nous est tombée dessus. Il n’y avait eu auparavant aucune provocation.

Des nuages de gaz ont jailli entre nous, devant et derrière. Avec en plus des salves de grenades assourdissantes, c’est devenu infernal ; nous nous sommes donc échappés vers les maisons avoisinantes. Je suis entré dans la plus proche et je me suis trouvé en compagnie de Abou Ter, qui m’a traité avec une grande amitié. Nos yeux étaient brûlés et larmoyants et nous ne pouvions pas beaucoup parler, mais nous avons décidé d’avoir prochainement une vraie conversation.

Quand le gaz s’est dispersé, nous sommes sortis pour rejoindre la manifestation qui se poursuivait. Des groupes de militants se reformaient sur la route, encore et encore ; les policiers et les soldats nous attaquaient sans relâche avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes, surgissant devant nous par vagues - c’était des soldats armés bien protégés, des Humvees et des policiers à cheval (ces derniers portant des chaussures munies d’éperons, ce qui est interdit par les lois israéliennes pour la protection des animaux).

Ce n’est qu’à ce stade - et c’est là le plus important ! - que certains enfants et jeunes du quartier ont commencé à jeter des pierres sur les policiers - des pierres qui ne pouvaient faire aucun mal puisqu’elle tombaient loin des policiers dont les canons à gaz ont une portée beaucoup plus grande. Les organisateurs de la manifestation ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour les retenir mais la colère des jeunes contre les policiers qui avaient envahi leur ville était trop forte. Au bout de deux heures de discussion avec l’officier de police supérieur, le contact a été rompu et les militants israéliens sont rentrés chez eux.

Au cours de ces événements, 12 personnes - sept Palestiniens et cinq Israéliens - ont été arrêtés. Les Israéliens ont été libérés quelques heures plus tard, les Palestiniens ont été maintenus en garde à vue, avec nos avocats pour s’occuper de leur cas.

VOILÀ CE qui s’est passé à a-Ram. A partir de là, c’est devenu une histoire de médias.

La manifestation a été largement couverte pour deux raisons principales : la violence utilisée et ma rencontre avec Abou Ter, qui lui a donné un certain piquant puisque jusqu’à maintenant il n’y avait pas eu de dialogue entre le Hamas et des Israéliens. Les informations des trois chaînes israéliennes de télévision ont largement rapporté l’événement. Cela en soi était inhabituel ; généralement, la plupart des chaînes de télévision ignorent nos manifestations ou ne leur consacrent que quelques secondes (excepté quelques rares reportages de journalistes honnêtes).

Cette fois, aussi, aucun media israélien - TV, radio ou presse écrite - n’a pris la peine d’envoyer sur place des reporters ou photographes pour suivre l’événement ; donc il n’y a eu aucun témoignage oculaire de ce qui s’est passé sur le terrain de la part d’un media israélien. Les chaînes de télévision ont montré des clips empruntés à des réseaux étrangers. Les journalistes n’ont fait que rapporter l’essentiel de ce qu’ils avaient entendu de la police et de nous.

Et voilà le résultat : tous les médias ont montré la même chose : les manifestants ont commencé la violence en lançant des pierres, deux policiers « ont été blessés et soignés sur place ». (Ce mensonge se répète à toutes nos manifestations. A se demander s’il n’y a pas deux policiers dont la seule tâche est d’être « blessés et soignés sur place » chaque fois que nous manifestons.)

Les déclarations de la police et de l’armée étaient des mensonges flagrants. Police et armée savaient très bien que notre manifestation serait non violente. Je leur fais confiance qu’ils envoient des agents à toutes nos réunions, et nous discutons de la préparation des manifestations ouvertement par téléphone et par courrier électronique. Deux annonces payantes avaient été publiées avant les événements dans Haaretz. Il est tout à fait clair que l’armée et la police avaient prévu de réprimer la manifestation par la force. Autrement, ils n’auraient pas amené des chevaux et des Humvees.

Pendant de nombreuses années, nous avons été témoins des mensonges des porte-parole officiels, et je ne doute pas que les reporters qui couvrent les territoires occupés en ont conscience. Dans certains médias, une phrase disant « les manifestants prétendent que ce sont les policiers qui ont commencé la violence » apparaît, mais dans tous les médias il est toujours dit que c’est nous qui avons commencé, que la police n’a pas le choix et qu’elle doit réagir.

C’est une tradition israélienne, qui a malheureusement été acceptée par les médias internationaux : les forces de sécurité israéliennes « réagissent » toujours à la violence de l’autre. Mais, assez curieusement, les tués et les blessés sont principalement de l’autre côté.

Le petit exemple de a-Ram illustre ce qui se passe à une grande échelle dans tout le pays : quand il s’agit de l’armée et de la police, les informations données dans tous les médias sans exception, de Maariv à Haaretz, de la chaîne 1 à la chaîne 10, ne se distinguent pas de la propagande gouvernementale (avec des exceptions honorables dans les pages « opinions » et dans les publicités payantes).

Les chances que les victimes puissant bénéficier d’une information honnête sont presque nulles. Après tout, ce sont toujours les victimes qui sont à blâmer.


Article publié en hébreu et en anglais sur le site de Gush Shalom le 21 mai 2006 - Traduit de l’anglais « Who’s Guilty ? The Victim, of Course » : RM/SW

70 handicapés palestiniens tués volontairement par

Publié le 15/05/2006 à 12:00 par nabilla
70 handicapés palestiniens tués volontairement par
70 handicapés palestiniens tués volontairement par les soldats israéliens
May 13, 2006, 14:40



GAZA . CPI
Les agréssions et les attaques perpétrées par les forces de l'occupation israéliennes contre les handicapés palestiniens ont augmenté depuis le lancement de l'Intifada d'Al-Aqsa , dont la dernière était l'arrestation de l'aveugle, Mohammed Abou Samra et trois autres du camp de Balata, près de la ville de Naplouse.

Depuis le déclenchement de l'Intifada, plusieurs handicapés palestiniens dans les territoires palestiniens ont souffert des pratiques israéliennes.

Un rapport publié par le Centre Palestinien des Droits de l'Homme, a indiqué que les forces israéliennes avaient ciblé depuis le lancement l'Intifada d'Al-Aqsa environ 3000 handicapé palestiniens, sans respecter leurs états particuliers.

Le Centre a déclaré que 70 martyrs handicapés palestiniens sont tombés depuis Intifada Al-Aqsa estimait, en ajoutant que le nombres des handicapés qui ont moins de 18 ans est estimé à 15 % de la totalité des martyrs handicapés.

Les soldats israéliens ont commis un crime affreux contre le vieux, Mahmoud Khalefallah, âgé de 75 ans au camp Khan Younès, après avoir démolit sa maison au-dessus de sa tête, en négligeant tous les appels et les cris de secours lancés par sa femme et sa fille.

Dans le même contexte, les colons israéliens ont ciblé également des handicapés palestiniens, en écrasant volontairement en 2003 un enfant palestinien handicapé dans l'ancienne ville d'Al Khalil.

De plus, l'organisation des amis de l'homme internationale a mentionné que "Le gouvernement et ses forces colonialistes ciblent les handicapés et les civils palestiniens lors de leurs opérations militaires, en négligeant les droits fondamentaux de l'homme et conventions internationales.

L'organisation a mentionné qu'elle avait reçu, lors du début d'Intifada Al-Aqsa des dizaines de rapports sur les agressions israéliennes contre les handicapés palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Cette organisation a pu recenser 104 agressions perpétrées par les forces de l'occupation israéliennes contre les handicapés palestiniens qui n'ont pas obéït aux ordres militaires à cause de leur handicap qui ne leur permet pas de parler, ni d'entendre, ou de voir afin d'exécuter les ordres des soldats sionistes.



© Déposer 2003 par palestine-info.cc

Les détenus de la prison israélienne Kadomim s'exp

Publié le 11/05/2006 à 12:00 par nabilla
Les détenus de la prison israélienne Kadomim s'exposent à toutes les sortes de torture
May 10, 2006, 17:14





Toulkarem . CPI

Des détenus au poste d'arrestation israélien de Kadomim ont affirmé que l'Administration de cette prison pratique une politique inhumaine contre eux, quotidiennement.

Les avocats du Club du prisonnier palestinien ont pu visiter quelques prisonniers qui leurs ont confirmés que l'administration de ce poste d'arrestation israélien les torture d'une manière très sauvage quotidiènnement, en les privant de sortir de leurs chambres pour aller aux toilettes. Leurs chambres sont pareilles à des tombeaux à cause des mauvaises odeurs.

Les prisonniers de Kadomim se plaignent des conditions horribles dans ces cellules où les maltraitements des gardes israéliens qui les forcent à rester debout pour de longues heures en ayant les jambes ouvertent et les bras en attachés.

Les rapports des avocats du club du prisonnier ont indiqué que ce poste d'arrestation ne possède même pas le minimum de conditions de vie, ce qui effectue l'état sanitaire et psychique des prisonniers. En plus de cela, ils s'exposent quotidiennement à différentes sortes de tortures par les geôliers qui négligent leurs états de santé, en indiquant qu'il n'y a pas un seul médecin dans ce poste d'arrestation.

Les rapports indiquent également,que les prisonniers se plaingnent de la réduction de la quantité alimentaire.

Il est à noter que le poste d'Arrestation de Kadomim est la première station pour les prisonniers palestiniens, car les autorités israéliennes les arrêtent ici pour enquêter eux avant de les transférer aux autres prisons israéliennes.



© Déposer 2003 par palestine-info.cc

Catastrophe sanitaire annoncée en Palestine

Publié le 11/05/2006 à 12:00 par nabilla
Catastrophe sanitaire annoncée en Palestine
May 9, 2006, 13:28



LE MONDE
RAMALLAH (CISJORDANIE) ENVOYÉE SPÉCIALE
Les étagères de la pharmacie de l'hôpital public de Ramallah sont encore fournies mais, ici ou là, des espaces vides témoignent de la précarité de la situation. "Il nous manque aujourd'hui une trentaine de produits, notamment des seringues, des canules, certains antibiotiques et des médicaments pour les dialysés", assure Oussama Al-Far, responsable de la gestion de la pharmacie.

"Dans un mois, nous n'aurons plus d'antibiotiques ; j'ai déjà entamé le "stock stratégique", qui nous permet théoriquement de tenir deux mois." Le fil pour recoudre les opérés et les solutions intraveineuses ne vont pas tarder à faire défaut. "Alors, il nous faudra annuler les opérations non urgentes", laisse tomber, impuissant, le directeur de l'hôpital, Husni Al-Attari. Comme tous les services publics palestiniens, l'hôpital gouvernemental de Ramallah vit sur ses maigres réserves depuis le début du mois de mars, et ses 346 employés, comme les 150 000 fonctionnaires de l'Autorité palestinienne, n'ont pas été payés.

Les Israéliens, collecteurs des taxes dues aux Palestiniens, puis les Occidentaux ont brutalement interrompu leurs versements à la suite de l'installation du gouvernement dominé par le Hamas, après les élections législatives du 25 janvier. L'inscription du mouvement islamique sur la liste des organisations terroristes européenne et américaine prohibe tout contact avec ses représentants. Pour l'heure, l'interdiction est unanimement respectée, y compris par les organisations non gouvernementales (ONG) financées par les Etats-Unis.

Comme l'ensemble des Palestiniens, M. Al-Attari fustige cette décision. Mais, en dépit de ses difficultés à court terme, il se montre confiant. "Lorsque le monde comprendra que nous sommes obligés de fermer des services ou que des patients meurent du fait du boycott, alors les choses bougeront", pronostique ce chirurgien orthopédiste.
Cette question sera abordée mardi 9 mai à New York à la réunion du Quartet (Nations unies, Etats-Unis, Union européenne et Russie), qui exige du Hamas qu'il renonce à la violence, reconnaisse Israël et les accords signés par l'Autorité palestinienne.

En attendant, une crise humanitaire s'annonce. Dans ses bureaux de Ramallah, Salam Kanaan, de l'ONG CARE, présente dans le secteur de la santé, insiste. "Dans une semaine, la pharmacie centrale de Ramallah (qui fournit l'ensemble des hôpitaux) manquera de 85 produits de base." CARE, en partie financée par les Américains, en alimentait jusqu'alors les stocks.

Mme Kanaan espère un assouplissement des règles strictes imposées par les Etats-Unis pour pouvoir reprendre l'achat de médicaments. "Mais, même si le feu vert intervenait aujourd'hui, il faudrait au moins deux mois pour que les premiers produits arrivent à la pharmacie centrale, déplore-t-elle. A cette pénurie, il faut ajouter des dysfonctionnements de plus en plus fréquents : faute de revenus, les personnels de santé ont des difficultés pour payer leurs transports et se rendre à leur travail."
Ce phénomène est général dans la fonction publique et dans l'éducation. Samedi 6 mai, pour la première fois, des manifestants ont réclamé le paiement de leur salaire, mais les mouvements de grève restent marginaux. "Ce n'est pas au gouvernement que j'en veux, c'est aux Américains et aux Européens", nuance un professeur d'université qui n'a pas voté Hamas.

A l'université d'Al-Qods, dans la banlieue est de Jérusalem, les comptes sont plus serrés qu'à l'ordinaire. "Avant l'arrivée du Hamas, nous vivions déjà à découvert car le ministère de l'éducation ne nous reversait pas la totalité de notre budget. Pour les années 2005 et 2006, il nous doit 4 millions de dollars", assure Moussa Bajali, responsable des finances auprès du président Sari Nusseibé, apprécié des Occidentaux pour ses positions pacifistes. "Au moins, en cas d'urgence on pouvait obtenir quelques centaines de milliers de dollars. Aujourd'hui, c'est impossible et, depuis février, les banques ne veulent plus nous prêter un sou", ajoute-t-il.

L'université songe à réduire sa masse salariale en transformant des postes à temps plein en postes à temps partiel ou en licenciant ; elle cherche aussi de l'argent à l'étranger. Mais pour l'heure, d'efficaces pressions américaines empêchent tout transfert de fonds vers les banques palestiniennes.


Stéphanie Le Bars


Source: http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-769271@51-724599,0.html





© Déposer 2003 par palestine-info.cc

Qu’est-ce qui a changé ?

Publié le 08/05/2006 à 12:00 par nabilla


Les Palestiniens, l’Europe et ce que tout le monde sait
mardi 11 avril 2006, par Tariq Ramadan


Qu’est-ce qui a changé ?





Rien, absolument rien. La dernière décision de l’Union Européenne de mettre un terme à son aide à l’Autorité Palestinienne n’est ni une surprise ni un revirement politique. L’Europe continue de plier devant les injonctions américaines et sa politique proche orientale reste caractérisée par la peur, la frilosité et l’hypocrisie.





Depuis plus de soixante ans, on manipule, on ment et l’on trompe. On impose aujourd’hui à l’Autorité palestinienne trois conditions au nom de résolutions des Nations Unies ou du droit international que les gouvernements israéliens successifs n’ont eut de cesse de moquer, de négliger et de transgresser. Dans les couloirs des cabinets de Washington ou de Bruxelles, tout le monde le sait, tout le monde se tait.





Plus récemment, on est allé jusqu’à faire semblant de croire aux bonnes intentions du gouvernement de Ariel Sharon qui « oeuvrerait pour la paix ». On a admis les grands mensonges qui ont suivi les « accords » de Sharm al-Shaykh avec le « retrait historique » de Gaza et l’engagement unilatéral « pour la paix. » On a fait mine de croire qu’il s’agissait d’accords sans relever la mise en scène uniquement destinée à gagner du temps. Dans la liesse artificielle, et à grands coups de projecteurs et caméras, on a fait mine de penser que Gaza était libérée alors qu’Israël s’accaparait, en installant d’autres colonies ailleurs, deux fois et demi plus de terre qu’elle n’en avait restitué. On a fait mine de croire aux intentions pacifiques du Premier Ministre Ariel Sharon (pour qui les Palestiniens, puis Arafat, puis Abû Mâzen, puis les Palestiniens n’étaient pas des partenaires fiables) qui, avec son nouveau « parti modéré », puis son successeur ont « construit » une paix unilatérale dessinée, ici, par un bantoustan odieux et, là, par un « mur - prison » inhumain sur moins de 19% du territoire palestinien. Belle paix, en vérité. Dans les couloirs des cabinets de Washington ou de Bruxelles, on le sait, on se tait.





Rien n’a changé. Le piège de la transparence électorale se referme simplement sur un peuple dont les soixante dernières années d’histoire n’auront fait que mettre en lumière le cynisme infâmant et la peur abyssale de la classe politique européenne. Voilà donc que ce peuple a fait le « mauvais choix démocratique » : il recevra, certes, une aide humanitaire mais rien pour l’Autorité Palestinienne élue qui devra, elle, comprendre et appliquer les résolutions des Nations Unies et le droit international. Qu’importe que le mur israélien se construise en transgressant ce même droit, qu’importe que les assassinats politiques et les exécutions sommaires perpétrés par le gouvernement de Tel Aviv perdurent contre ce même droit, qu’importe enfin la multiplication des colonies de peuplement niant les termes de ce droit... qu’importe ! La démocratie israélienne, qui voit ce pays être dirigé depuis si longtemps par des femmes et des hommes ayant eux-mêmes été des assassins, ou ayant directement aidé à des massacres (comme ce fut le cas pour Sharon à Sabra et Shatila), est digne de respect et ne sera soumise, elle, à aucune condition. Bien au contraire, c’est elle qui impose ses conditions aux Etats-Unis comme à l’Europe. Avec l’arrogance de son bon droit, absolu et souverain. Dans les couloirs des cabinets de Washington ou de Bruxelles, on le sait, on se tait.





Rien n’a changé. L’Europe a pris hier une décision qui est à l’image de sa politique au cœur du conflit israélo-palestinien et qui est peut-être, exceptionnellement, le seul dossier sur lequel il semble exister le semblant d’ « une politique étrangère européenne ». Mais celle-ci est triste, inquiétante et, au fond, révoltante. La peur qui tétanise les politiciens européens face à l’Etat d’Israël et à la puissance de certains lobbies sionistes est proprement sidérante. L’amour du pouvoir et la peur de le perdre feraient-ils à ce point s’aveugler et se taire les consciences humaines devant les horreurs quotidiennes subies par les Palestiniens ? Qui fera mine de croire à l’existence d’un soupçon d’éthique politique ? Qui sont ceux, et quel courage les distingue, qui ce sont presque excusés de l’opinion majoritaire de leurs peuples, lorsqu’il y a trois ans (dans un sondage forcément anonyme) les Européens affirmaient qu’Israël était le pays qui menaçait le plus la paix du monde ? Alors que tous, dans les couloirs des cabinets de Washington ou de Bruxelles, le savent et que tous se taisent.





Verra-t-on un jour des politiciens un peu honnêtes, un peu courageux... qui oseront enfin dire ce que le monde sait ? Enfin. Peut-être sera-ce aux peuples de devoir les élire ? Enfin. La route est longue mais en face de l’hypocrisie et du cynisme ambiants et complices, il faut au moins décider de ne pas se taire. Jamais. La dignité des Palestiniens est de résister, la nôtre est de dénoncer. Si nous voulons moins de violence, il faut « unilatéralement » rompre le silence. Cela veut dire dénoncer les peurs autant que les politiques injustes et ignobles qui continuent à laisser tuer et mourir un peuple entier dans des territoires occupés, exsangues, dans des prisons à ciel ouvert, au vu et au su de tous.





A l’heure où j’écris ces lignes, une bombe s’abat, chaque cinq minutes, sur Gaza et elle tue et terrorise des milliers d’enfants, un peuple entier. A moins que ces bombes aient cette vertu pédagogique d’enseigner aux Palestiniens les conséquences palpables des « bons choix démocratiques » d’Israël que les Etats-Unis et les Européens soutiennent au nom d’un droit international sélectif. Belle leçon, bel avenir de paix. Beaux mensonges, belle farce. Colonisée par la peur, consciente et complice de sa démission collective, la classe politique européenne ne cesse de plier face aux diktats américains, à la puissance d’Israël et à ses lobbys agissants. Dans les couloirs des cabinets de Bruxelles, tout le monde le sait, tout le monde se tait.





Les Palestiniens continueront de souffrir. Il ne peut être question de cesser de critiquer chacune des décisions politiques injustes qui font perdurer l’horreur et empêche de parvenir à une paix juste. Car enfin, c’est la majorité des Européens qui, contre une classe politique de plus en plus lâche, a raison : Israël est bien aujourd’hui le pays qui met le plus en danger la paix du monde. Et cela, dans les couloirs des cabinets de Washington ou de Bruxelles, et jusqu’à Tel Aviv, tout le monde le sait.








Les Autorités israéliennes obligent la captive Sab

Publié le 05/05/2006 à 12:00 par nabilla
Les Autorités israéliennes obligent la captive Sab
Les Autorités israéliennes obligent la captive Sabih à accoucher en étant mains et pieds enchaînés !
May 4, 2006, 06:49



Gaza – CPI
Le Conseil législatif palestinien a condamné catégoriquement les mesures israéliennes contre la captive palestinienne Samar Sabih, en l'obligeant de mettre son petit au monde en étant les mains et les pieds enchaînés.

Dans un communiqué, le Conseil a appelé les hommes libres au monde entier à assumer leurs totales responsabilités pour intervenir et arrêter tous ces crimes pratiqués par les Sionistes à l'encontre des captifs palestiniens.

La torture, l'humiliation, la négligence des malades ayant besoins d'opérations chirurgicales sont devenues une monnaie courante. Ces pratiques inhumaines ont été la cause directe de la mort de treize captifs.

Meriam Farhat, membre du conseil législatif, a lu le communiqué devant la maison familiale de la captive palestinienne qui vient d'accoucher dans les prisons sionistes avec les mains et les pieds enchaînés.

En évoquant les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les captives, la députée a appelé l'Autorité palestinienne à mettre l'affaire des captifs et leur libération en tête de leurs priorités.

Elle a appelé également, les établissements juridiques, notamment le Croissant Rouge et les Nations Unies à faire pression sur l'occupant sioniste pour qu'il arrête ses crimes contre les captifs et applique la troisième et quatrième convention de Genève.


© Déposer 2003 par palestine-info.cc

L'histoire de deux frères palestiniens détenus dan

Publié le 30/04/2006 à 12:00 par nabilla

L'histoire de deux frères palestiniens détenus dans les prisons israéliennes
Apr 30, 2006, 13:21

ons

Salfit . CPI Cette histoire représente une des pratiques israéliennes sauvages contre les maisons et les citoyens palestiniens. Cela s'est passé au village palestinien de "Quirah", situé au nord de Salfit, le soir du 16 Juin 2003, quand les forces de l'occupation israéliennes ont attaqué la ville ciblant la maison du jeune palestinien, Jiyad Ahmed Dolni, âgé de 27 ans, pour l'arrêter.

La mère de Jiyad a dit : "je n'oublierai jamais le moment où les soldats israéliens avaient arrêté mon fils Jiyad qui a été condamné à 8 ans et demi de prison, dans la prison israélienne de Damoune.

Il convient de dire que Jabre, âgé de 32 ans, le frère aîné de Jiyad est aussi détenu dans cette même prison.

L'épouse de Jabre a dit que les forces de l'occupation israéliennes ont emprisonné son mari, trois fois. Deux fois lorsqu'il était à l'université de Birzeit sous prétexte d'être adhérant au bloc Islamique, et la troisième fois, lorsque mon mari était de retour de l'hôpital, en l'arrêtant sur le barrage de Hiwara.

Elle ajoute : " j'ai demandé aux soldats de nous laisser retourner à la maison, car l'état de santé de mon mari qui était très fatigué mais ils n'ont prêté aucune attention à ma demande. Après quelques minutes , ils m'ont demandé de retourner seul à la maison, après avoir pris et frappé violement mon mari devant moi.

En ce qui concerne leur situation familiale, l'épouse dit :" j'ai 4 enfants , Kassem, Ahmed, Roua et Rahma.

Notre petit fils Kassem, n'a jamais vu son père sauf à travers les photos". Elle a ajouté : " nous sommes privés de visiter Jabre qui est toujours détenu dans la prison israélienne de Damoune sous des prétextes des prétextes sécuritaires comme le répètent les geôliers israéliens.

L'épouse de Jabre appelle l'Autorité, le gouvernement, et les factions palestiniennes à déployer plus d'efforts pour libérer tous les prisonniers palestiniens.

Elle affirme :" nous avons confiance au nouveau gouvernement palestinien du Hamas et nous souhaitons qu'il porrra mettre fin à la souffrance des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, tout en reconnaissant les difficultés qu'affronte le gouvernement dirigé par le Hamas dans cette période très sensible.


© Déposer 2003 par palestine-info.cc

Nous ne serons pas les auxiliaires des diplomates»

Publié le 27/04/2006 à 12:00 par nabilla
Nous ne serons pas les auxiliaires des diplomates»
«Nous ne serons pas les auxiliaires des diplomates»
Apr 27, 2006, 11:03



Pierre Salignon, de MSF, dénonce le gel des aides européennes à la Palestine, vécu sur place comme une «punition collective».



Par Christophe AYAD
jeudi 27 avril 2006





Directeur général de Médecins sans frontières, Pierre Salignon revient d'une mission dans les territoires palestiniens, où MSF prend en charge des centaines de familles. Alors que Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, arrive aujourd'hui à Paris pour discuter notamment de l'aide aux Palestiniens, il explique la position de son organisation sur la décision récente des Occidentaux de geler l'aide directe à l'Autorité contrôlée par le Hamas.

Quelle est la situation sur le terrain ?

La situation est tendue, difficile, pénible. Il y a une semaine, les tirs israéliens étaient quotidiens dans le nord et l'est de la bande de Gaza, afin de prévenir les tirs de roquettes sur Israël par des militants palestiniens. Parmi les familles que nous prenons en charge, l'une a perdu une petite fille, tuée par un obus ; les 12 autres enfants ont été blessés. Des familles sont déplacées du nord vers le sud de la bande de Gaza. Les munitions non explosées posent un vrai problème. Sur le plan économique, les marchandises n'entrent pas et les Palestiniens ne sortent pas travailler en Israël. C'est comme si le départ israélien de Gaza n'avait rien changé.

Les distributions de nourriture par l'ONU sont irrégulières. Nous ne sommes pas encore dans une crise humanitaire et sanitaire, mais elle est en devenir. Les familles s'endettent alors qu'elles sont déjà au bout du bout. Les salaires des 152 000 fonctionnaires n'ont pas été payés en mars, ils ne le seront probablement pas en avril. Parmi eux, il y a 60 000 membres des forces de sécurité avec tous les risques que cela comporte. Il y a enfin une tension très forte entre le Hamas au pouvoir et le Fatah, qui contrôle les rouages de l'Etat.

Quel jugement portez-vous sur le gel de l'aide à l'Autorité palestinienne par les bailleurs de fonds occidentaux ?

Il est illusoire et caricatural de penser que l'on peut cibler le Hamas sans affecter la population. Laisser croire que l'on va faire passer cette aide par le canal des ONG et des agences de l'ONU est une autre illusion. Sans compter que l'appel de fonds lancé par l'Unrwa (l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens, ndlr) pour 2006 est pour l'instant loin d'être rempli.

A MSF, il n'est pas question de faire le service après-vente d'une mesure de rétorsion qui affecte la population. Nous ne sommes pas les auxiliaires des diplomates. D'autant que cela nous mettrait en danger. Les Palestiniens vivent ce gel comme une punition collective. Notre indépendance est la garantie de notre sécurité et de notre capacité à aider les populations.

Faut-il pour autant travailler avec le Hamas ?

Boycotter l'Autorité palestinienne, dirigée par le Hamas, serait aller à l'encontre de nos principes d'impartialité. Comme dans tous les conflits où nous intervenons, nous sommes en contact avec toutes les parties. Dans les territoires palestiniens, il y a des autorités élues, un gouvernement, des agents de l'Etat, nous traitons avec. On ne va pas commencer à faire le tri entre bonnes et mauvaises victimes. Lors de mon séjour, j'ai rencontré tous les acteurs palestiniens et tous m'ont dit qu'ils souhaitaient la présence de MSF, le Hamas comme les autres. Mes interlocuteurs ne nient pas les tensions, mais ils feront tout leur possible pour assurer notre sécurité.

Les effets du gel de l'aide se font-ils déjà sentir ?

Il y a eu une dégradation continue ces derniers mois, qui peut très rapidement s'aggraver. Des pénuries ponctuelles apparaissent : les hôpitaux manquent de bandes de plâtrage, certains médicaments essentiels sont indisponibles et il n'y a plus de vaccins contre l'hépatite B, par exemple. Pour prendre un problème dont personne ne parle, les premiers cas de grippe aviaire confirmés ont été signalés le 7 avril à Gaza et en Cisjordanie. Selon l'Organisation mondiale de la santé, les Palestiniens ont un besoin urgent de 24 000 kits de protection et des stocks de Tamiflu pour couvrir préventivement le quart de la population. A ce jour, seuls 3 000 kits et 1 300 traitements préventifs sont arrivés.

Quand on connaît les problèmes de promiscuité, de pauvreté et de désorganisation administrative à Gaza, le boycott de l'Autorité est très dangereux. Cette décision fait le lit de tous les extrémismes. Sans perspective politique, la violence ne peut que s'accroître.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=377918




© Déposer 2003 par palestine-info.cc